Sont prévus: 

- Wanoo de retour de bretagne avec sa TDR 

- Djoe avec sa CB 500 

- Chris et Annie sur la Varadero 

- Hélas pas de Val dont on n'a pas de nouvelle, on espère que tout va bien. je pense que finalement elle a du rejoindre sa famille en voiture vu les conditions climatiques. on lui fait un petit coucou !! 

- D'autres auraient voulus se joindre à nous: Denis et Yann mais cela se fera la prochaine fois. P...n de meteo !!

 

Donc RDV 15h le dimanche sortie autoroute A47 Lorette juste en face il a un bar-tabac.

 

Il est 15h on arrive au RDV personne. Djoe a quelques minutes de retard : le couscous a du mal a passer !!! et Erwan n'est pas là !! Il a trouvé le Bar fermé alors il en a cherché un d'ouvert le bougre !! Petit coup de fil tout le monde se regroupe. Présentation entre Djoe et Erwan qui ne se connaissait pas.

 

Juste avant de démarrer arrive une bande de motards en herbe avec leur cyclos, ils font ronfler leurs tasses à café pour nous impressionner : gros éclats de rire !! Il y en a meme un qui nous fait un wheeling enfin presque !! re-eclat de rires. Erwan fait ronronner son chat (TDR) ce qui fait rire les ados c'est alors que Djoe fait ronfler le CB500 et moi le Scorpion. On les quitte en les saluant bien sympas les mômes ils ont joué le jeu et nous aussi !!

 

15h20 le TDR a déjà soif il faut faire le plein (c'est préférable un dimanche)

 

15h30 on traverse Rive de Gier à la recherche d'une station, on roule tranquille et tout d'un coup... oui tout d'un coup... et alors... et alors... en ce jour saint, un grand flash nous apparait... et oui il nous est apparu juste aujourd'hui ... ce p...n de Radar ! Heureusement il ne prend que de face ... donc en principe rien à craindre. 

 

15h40 seule la TRD fait le plein normal c'est un 2 temps qui boit presque autant que son propriétaire. Erwan attention !! mais de l'essence pas du Chouchen !!!

 

15h50 Djoe cherche une pompe aussi mais à fric la 4eme banque sera la bonne. on aurait dit que quelqu'un passait avant nous pour les vider.

 

16h00 on prend la direction des Monts du Lyonnais vers St Martin la Plaine avec son parc Zoologique mondialement connu pour héberger des Gorilles (attention à ceux qui font le rapprochement avec un certain Kfir !) Il fait froid mais les petits rayons de soleil nous font du bien . on enchaine les virolos chouette c'est rigolo. 

 

On prend direction St Catherine puis St Symphorien sur Coise. Au passage on peut apercevoir un rapace qui fait du surplace en attendant une proie et encore un autre qui lui fait un piqué digne d'un aviateur japonais de la 2eme guerre mondiale (qui a dit qu'il a crié Banzaï !) pour attraper un petit rongeur. Enfin que du bonheur !!

 

On continue de monter direction St Martin en Haut qui porte bien son nom ça grimpe mais quand on lève la tête, le ciel s'assombrit, sur les bas côtés de la neige !!! Dans les champs aussi. La veille il a neigé fortement on est à 800m d'altitude quand meme. Il se met à pleuvoir !! qu'est ce qu'on va recevoir !! 

 

Et puis on commence à redescendre sur Duerne puis Ste Foy l'Argentière terminus de notre petit chemin de croix heu!! qu'est ce je dis, notre petit periple !!

 

Il est 17h on décide de se mettre au chaud dans un petit troquet bien sympa (la visite du petit train miniature a été écourté vu que c'est fermé !). Le patron du café avec sa barbe son cuir et ses bottes ressemble a un biker soixanthuitard !! Il nous fait des chocolats chauds à la banane, au caramel à la noisette voir à la menthe ...ca fait du bien surtout que dehors un grosse averse vient finir de bien mouiller le sol, histoire de nous foutre les chocottes pour rentrer. Le temps de regarder passer quelques gros cubes et d'avaler une deuxième tournée (pour moi un 1/2 cette fois) et après avoir bien tchatché : il est grand de retourner avant de prendre une autre averse sur le nez !!

 

17h45 on prend le chemin du retour . juste avant de démarrer Erwan nous refait le coup du chat hurlant avec son TDR mais la mère michel qui a perdu son... voilà que je deraille à nouveau !! On prend la route du retour avec un petite variante. On passe cette fois par St Symphorien sur Coise. La route est belle et avec moins de virages on peut lâcher les quelques chevaux qu'on a sous le... merde y a pas de capot donc sous le réservoir... Au passage on ramasse quelques petites giboulées d'avril (et oui ne te découvre pas d'un fil) mais rien de méchant, le paysage est magnifique plus on redescend plus le soleil brille.

 

18h45 on arrive au lieu dit Bellevue à droite direction maison pour moi à gauche direction Lyon pour mes 2 compères. on échange nos chevaux quelques instants histoire de... j'en sait rien du tout c'est comme cà. 

 

Comme les séparations sont difficiles on décide de se refaire un sortie le 2 mai à l'occasion de la journée des Motos de Collection à St Galmier (Loire). On vous y invite à venir à cette occasion.

 

Ciaooo!!!! bye bye!!! arrivederci ... au revoir !!!!

 

Remerciement : à Djoe à Erwan pour cette belle journée et à leur dames qui les ont laissés se promener et à la mienne qui continue de me supporter !!

Très bonne expérience en Tandem pour une 1ere Virée de Groupe. 

 

Un GRAND merci @ toute la ptite troupe de l'encadrement, j'ai nommé : 

- RV et son Transalp MAGIK 

- GéGé et sa RSV1000 qui @ passé la moitié du trajet @ MI REGIME de 3ème (écoeurant :p) 
- et Cyr avec son Etalon Rouge, la Triumph TT600. 

 

Tres bonne pédagogie de groupe pour les kelkes regles de sécu @ respecter sur ce genre de routes potientiellements "piégeuses ".

 

En parlant de routes, voilà l'itinéraire que nous avons emprunté ce jour :

- RDV sur Marseille pour l'ensemble des "concurrents" au Metro LA ROSE.

- Puis direction Trets par la D908 ... juste de quoi chauffer les gommes.

- De Trets nous avons migré sur Rians en empruntant la D23... et c'est @ partir de là que les cales-pieds des 125 cm3 ont commencé @ toucher le sol ;-).

- Nous enchainâmes la virée vers Jouques... c'était plaisant, les paysages sont de toutes beautés dans ce coin là.

- Une ptite rencontre avec un "couple" de motards sur une belle sportive pendant quelques minutes, le temps d'une pause pour laisser respirer le SECHE CHEVEUX de Cyr (Mdr)

- De nouveau en selle pour "viroler" (Viroler : Prendre des VIROLOS... oui oui j'invente des mots, mais bon c'est aussi ça l'esprit motard nan ?? :D ) jusk'@ Vauvenargues par la D11 (et promis, @ 2 en 125 cm3... fallait oser... lol)

- Ensuite... tout droit, direction Aix en Provence.

 

Le ptit verre de l'amitié et de la fraternité motarde en arrivant sur Aix, pour rejoindre encore kelkes camarades :

- Bernard13 en Vara125

- Marlb & Audrey en RSV1000

 

Retour sur Marseille, vers 18h45, par la RN8. Facile et pépère... mais avec ce sentiment de "manke" flagrant d'angle @ prendre... surtout après un tel après-midi

 

# A propos de la Varadero :

 

* Consommation de la journée (13h30 - 19h30) : 1/2 Réservoir (8 Litres environ)... @ 2 tout le long du trajet (Grosso Merdo : 140 Km... de Porte @ Porte ), et c'était pas vraiment tout Plat .... [ ah oui, j'oubliais : + Un Perrier + un Coca + .... ]

 

* Impression au Guidon : 

La Varadéro est "un poil" molle sur certains freinages COURTS @ 2, mais rien d'alarmant... en quelques virolos on prend le coup (Je vous préciserai SEUL @ la prochaine balade), 

Montée en régime trés constante, même en Binome ( 3éme / 4éme / 5éme ... sans forcer, vers les 10500 Tr/min)

Confort des plus appréciables (la selle est LARGEMENT faite pour acceuillir 2 personnes ... merci Honda)

Refroidissement liquide TRES performant (il faisait déjà relativement chaud, et j'ai RAREMENT touché les 5 barres de la Jauge Electronique... 2x pour être précis)

Adhérence NICKEL... même avec les Scorpions d'origine (Cale-Pied Gauche + Bout de la chaussure... au sol, et NON je me suis pas GAUFRRE... Gna Gna Gna)

Amorti tres bien réparti sur l'ensemble de la moto (enchainement Droite / Gauche sans sursaut )

Eclairage ... bah c'était l'après-midi, donk difficile de juger (en revanche, j'ai une veilleuse de grillée... merci RV pour le coup d'oeil ).

 

Comme dirait un ami footballer hautement cultivé : On R'met ca ??

 

Et j'ajouterais même : Quand ?? (trés philosophique également, mais vous l'aviez tous déjà remarqué ... ;o) 

 

Et que la Varadero soit avec vous... (Le dos de Manon va mieux, je rassure l'assistance médicale... mais décidement... kel encadrement parfait ! ;o))

Départ donc de Marseille pour moi puisque j'y habite... Par contre le début des hostilités est à Plan de Cuques, petite commune quasi-champêtre que d'aucuns qualifieraient de banlieue Marseillaise. C'est en effet de là que démarre ce petit périple, par la le début de la fameuse route de Thermes, plus prosaïquement D908.

 

Destination, Peypin par la D7 puis Auriol (N96 et N560). La route est viroleuse à souhait, un joli panneau à Plan de Cuques en annonce 9 kms ! Joli revêtement, beaucoup de motards sur la route (attention aux champions en sortie de virage, genou à terre !!). On s'élève vers les hauteurs de l'arrière pays, le paysage provençal prend le dessus sur la ville.

 

Auriol, fin de l'échauffement...

 

Arrivée à Auriol et traversée de la ville par la N560 pour rejoindre la D45, qui met fin à l'échauffement pour nous lancer tout droit vers la Sainte Baume, direction Plan d'Aups.

 

Auriol, bien desservie par les autoroutes et les nationales du coin, peut être un point de départ alternatif intéressant pour les autochtones des froides contrées Aixoises ou Salonaises...

 

Départ vers Plan d'Aups Sainte-Baume donc par cette D45 qui annonce la couleur (voir photo) avec ses 10 kms de virolos ! Le revêtement est parfois mauvais et la route étroite, avantage aux trails donc, mais les sportives pourront se régaler plus loin !

 

Plan d'Aups, qu'on atteint par la D80, est un peu la capitale de ce si beau massif de la Sainte Baume, dont on voit la face Nord défiler sous nos yeux, majestueuse.

 

Une petite balade dans la Sainte Baume ?

 

Les randonneurs et les moins pressés apprécieront de s'arrêter à l'Hotellerie, point de départ de multiples sentiers partant à l'assaut des crêtes du massif. De quoi se restaurer, boire un coup, voire se loger dans ou à proximité de ce magnifique édifice dont l'histoire se confond avec celle des moines bénédictins. Pour les plus curieux, un écomusée est aussi à visiter.

 

Pour les autres, ou après une petite pause, on continue sur la D95 direction Mazaugues. La route est plutôt droite mais le cadre est paradisiaque: on longe les falaises de la Sainte Baume.

 

Juste avant Mazaugues, on prendra à gauche la D64 direction Saint-Maximin la Sainte-Baume. Et on repart pour 11 km de virolos ! Les débuts sont un peu décevants ou en tout cas encore une fois à l'avantage des trails, la suite est beaucoup plus sympathique, et les sportives pourront profiter pleinements des 6 ou 7 derniers kilomètres !

 

On arrive alors à un croisement qui parait presque sorti de nulle part. Au choix à droite pour rejoindre la N7 puis à gauche sur celle-ci pour traverser Saint-Maximin, ou tout droit pour arriver quasiment directement dans le village.

 

Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, vers le Haut-Var

 

Saint-Maximin est une ville historique dotée de merveilles architecturales pour ceux qui aiment les vieilles pierres. Donc bon endroit pour une pause si vous avez le temps et l'envie !!!

 

Pour la suite, direction le nord par la D560 vers Brue-Auriac et Barjols. On pourra faire un crochet par le petit village perché de Seillons-Source d'Argens, qui donne un joli point de vue sur toute la région.

 

Jusqu'à Brue-Auriac, la D560 est un peu monotone mais le paysage toujours joli. Par contre, une fois traversé le petit village, on arrive dans les vallons de Font-taillade et des Rigouards et là c'est du très très bon !!! Revêtement quasi-parfait, route en sous-bois dans ces vallons encaissés avec beaucoup de très très beaux virages, là encore sur 10 kms...

 

C'est le point d'orgue du parcours car on atteint le point le plus au nord, Barjols, mais aussi un grand moment de plaisir !!

 

Barjols et ses vallons

 

Barjols est l'une des perles du Haut-Var, un village magnifique à l'histoire très riche et aux paysages sublimes. On y arrive par ce pont enchanteur qui traverse une rivière curieusement nommée "l'Eau Salée", où les plus courageux auront sans doute plaisir à se baigner.

 

A vous de voir si vous voulez vous attarder à Barjols, sachez quand même que les fontaines valent la peine d'être vues et que si vous y passez aux alentours du 17 janvier la fête des tripettes vaut le détour pour ses bons repas et de quoi bien rigoler à l'heure de la danse du même nom !!

 

On se fera un plaisir (miam virolos) de rebrousser chemin (5 kms) par la même D560 pour revenir à l'embranchement avec la D34 qui vous mènera, toujours avec moultes virolos, au village de Bras... Où bien sûr vous ne ferez pas le fier (je sais elle est facile) car il ne faudra pas vous tromper de route: un petit bout de D28 direction Saint-Maximin avant de retrouver la D34 à nouveau, direction Tourves. 

 

Tourves - La Roquebrussanne - Méounes

 

Encore un très joli village du Haut-Var avec tout ce qu'il faut de bars et restaurant si l'envie d'une pause vous prend, d'autant qu'il vous faudra le traverser de toutes façons ! Attention il faut suivre "Toutes directions" et bifurquer vers l'est direction Brignoles par la N7.

 

Une fois hors du village et après un bout de route minuscule sur la N7 on trouve la D205 puis la D5 direction la Roquebrussanne, qu'on traversera pour continuer vers Méounes sur la même D5. Encore de jolis villages, dans un superbe cadre; moins de virolos sur cette portion cependant...

 

Le plateau de Signes

 

A Méounes on est aux portes du plateau de Signes, également traversé par la N8, route mythique pour les motards Varois qui se voit aujourd'hui "décorée" de nombreuses silhouettes noires casquées et autres panneaux attribuant systématiquement à la vitesse des motards les drames qui s'y sont joués... Sans doute pas totalement faux mais se voir autant montré du doigt fait froid dans le dos...

 

J'avais donc plutôt choisi la D2 qui, au départ de Méounes, part vers Signes puis le Camp du Castellet. Ecnore une très jolie route enrichie de quelques sections bien viroleuses !!

 

Arrivé au Camp du Castellet (en fait un croisement avec quelques bâtiments), on choisira quand même la N8 direction Cuges les Pins. Cette section-là étant quasi-exempte des panneaux lugubres cités ci-dessus mais pas pour autant exempte de virolos (en descente cette fois !!!), on s'y fera plaisir sur un revêtement excellent.

 

Retour au bercail

 

Passé Cuges, toujours sur la N8, on profitera des derniers virolos (magnifiques !) du Col de l'Ange. Les nordistes pourront obliquer à droite par la N396 pour rejoindre Gémenos, Roquevaire (N96), Auriol et au delà vers Aix par exemple. Les plus courageux n'hésiteront pas à se frotter à la D2 reliant Gémenos à Auriol par le col de l'Espigoulier... tout en épingles !!

 

Les Marseillais comme moi finiront toujours sur la N8 vers Aubagne et au delà vers Marseille.

 

Fin de balade

Au total 200 km en boucle dans notre si belle région, avec un panorama très sympa de la Sainte-Baume et du Haut-Var. Un parcours à essayer puis à éduclorer pour la ballade suivante.

 

En effet, en atteignant plus rapidement Barjols s'ouvrent les portes du Parc Naturel Régional du Verdon, avec son canyon et son lac de Sainte-Croix. Mais ça sera pour une prochaine fois...

 

 

J'avais prévu cette initiation piste depuis le salon de la moto de Marseille non sans être allé repérer les lieux au mois de mai.

 

David s'est alors dit "et pourquoi pas faire un Grenoble-Marseille par les alpes avant d'aller passer une journée sur un circuit ???" Le défi était lancé, il l'a réalisé. Le samedi nous allons avec Nl2Mars et un ami à lui à la rencontre de David au Beausset. Le retour se fera par le Circuit Paul Ricard, La Ciotat, la route des Crêtes, le Cap Canaille, Cassis, la Gineste, histoire de lui montrer que nous aussi on a des cols sauf qu'en plus on domine la mer ! ;o)

 

Mianjeke lui aussi s'est finalement laissé tenter par le circuit. Nous voilà donc tous les 3 dimanche matin en route pour Aix et Provence, puis la route de Vauvenargues et ce fameux domaine du Grand Sambuc caché au milieu de nulle part.

 

le MCAix nous accueille, on signe les décharges, on reçoit le planning de la journée. 3 groupes : les blancs (initiation), les jaunes (confirmés) et les bleus (licenciés). Une première session des bleus, pendant que commence le brief des débutants, assuré par un motard confirmé, du prénom de Fabien, ayant participé à de nombreuses compétitions...

 

Première demande : rentrer les rétros, scotcher tout ce qui casse (phares, clignos), diminuer la pression des pneus (1.9 à l'arrière, 2.1 à l'avant), les drapeaux, les commissaires, etc etc...

 

A notre tour d'entrer en piste... l'adrénaline commence à me bouffer l'estomac, le genre de sensation à mi-chemin entre la peur et l'excitation... 2 tours derrière l'instructeur nous permettent de prendre connaissance du tracé, à allure très modérée.

 

Une longue ligne droite coupée par une chicane artificielle (nécessaire pour l'homologation FFM), une énorme parabolique très large et très dégagée, 2 pifs pafs qui s'enchainent, puis une côte, un virage aveugle à 90° très dangereux à droite, une épingle très fermée, un gauche à 90° rapide et re la ligne droite...

 

Ensuite nous travaillons les 2 extrémités de la piste qui sont les + techniques. A commencer par la parabole. L'infrastructure permet de faire des tiers de tours en boucle. Nous faisons 2 passages par exercice : d'abord le freinage, au début beaucoup trop tôt, puis en visant un cône, ensuite le rétrogradage "double débrayé", toujours vers le cône, la trajectoire dans la para (avec encore des cônes à viser si besoin), enfin la position sur la moto (j'aurais aimé avoir une démo à l'arrêt de la vraie bonne position sur l'angle).

 

Même chose sur le virage aveugle à ce détail prêt qu'il est interdit de se louper, le moindre écart de la traj à allure rapide ne pardonne pas et nous envoie direct au gravier dans une partie du circuit un peu trop serrée et où le dégagement est quasi nul... Le travail sur le virage aveugle est donc encore plus intensif, avec là aussi des cônes qui permettent de viser en toute confiance. Pour l'épingle il faut passer l'appréhension de vraiment jeter la moto dans le vide à faible vitesse, mais quand on a compris le truc c'est tripant !

 

Voilà pour notre heure de formation. Le reste de la journée ce sera 4 sessions de 25 minutes, la première d'entre elle étant ouverte par un moniteur durant 2 tours, l'idéal pour monter les pneus en température et prendre le temps d'apprendre le tracé.

 

Apprentissage qui se fait en quelques tours. On ne peut plus se laisser surprendre par un virage que si on tente d'y améliorer sa vitesse de passage. Tour à tour chaque virage m'aura posé des problèmes résolus au fil des sessions, à part la para qui pour moi passe vraiment comme une lettre à la poste... Il me manque une dose de vice pour y attaquer ceux qui sont devant moi au freinage, mais en même temps je suis là pour apprendre, pas pour me foutre au tas ni mettre au tas un(e) autre débutant(e) - en effet il y avait aussi des filles qui se régalaient...

 

Le virage aveugle restera un problème longtemps mais finalement j'arriverai à y faire quelques inter. La sortie de l'épingle est mon endroit favori pour doubler, ma traj me permet de remettre gaz + vite que la plupart et d'en doubler énormément. La chicane artificelle me fout en revanche la trouille, mon temps de passage ne s'y est amélioré qu'après en avoir discuté avec David et l'avoir suivi sur 2 tours, lui il avait trouvé le truc dès le début.

 

Enfin les pif paf. Bizarre. Autant sur une session ça va passer nickel, autant sur une autre je vais faire n'importe quoi... Je n'ai pas forcément assimilé la bonne traj sur l'enchainement, ça sera pour la prochaine fois. D'autant qu'au final le virage qui m'a donné le plus de difficultés sur la journée, c'est le premier pif paf qui commence par un gauche à 90°, seul endroit où j'ai vraiment atteint les limites de ma machine en terme de freinage (on y arrive très très fort). J'avais beau laisser passer les gros cubes + rapides pour les suivre, rien à faire. J'imagine que ça viendra avec le temps...

 

Il m'a fallu beaucoup de temps pour que partir en session soit plus un plaisir qu'une crainte. Un peu plus d'un mois après, ça me manque terriblement et je n'ai qu'une envie c'est retourner sur l'asphalte du Sambuc ! L'idéal serait de trouver une moto pas chère et non homologuée à y emmener (mon pot à droite en position mi-basse me fait flipper et sans sliders, on a peur d'y laisser le genou)

 

Je ne connais pas les temps moyens et records du Sambuc, mais Anne s'est amusée à nous chonométrer sur quelques tours.

 

Mianjeke qui a crevé en fin de matinée n'a jamais trouvé de bonnes sensations avec la mèche sur son B12 qui manque un poil d'allonge sur circuit (1"24 mais il roulait bien plus fort le matin). 

 

David avec son Faz et un petit pignon ressortait fort de chaque courbe, manquait un poil d'allonge et surtout perdait beaucoup de temps sur l'angle avec sa façon de déhancher très loin de la moto, bref son meilleur passage chronométré l'a été en 1"12.

 

Pour ma part j'ai vite trouvé mes marques sur les parties les + rapides et les + lentes, moins dans les intermédiaires. Il me manque aussi ce "vice", cet "instinct de la gagne" qui transpire dans les gènes de mon pote Yogi et qui fait que quoi qu'il arrive je serai toujours à la ramasse derrière lui. Ceci dit les 110cv de ma Triumph m'ont aidé à faire un 1"07 quand d'après Anne les licenciés tournaient en 1"04 - j'ignore quel crédit apporter à ces chronos, je reste d'ailleurs un peu sceptique)

 

En tout cas, ce fût une grande journée pour moi, j'en ai eu pour mon argent (65 euros la journée, cherchez moins cher sur les circuits de la région !!) et une chose est sûre : la piste, j'adore ça, et tourner avec des potes c'est le panard !!! ;-)

Dépose de la roue avant.

.....1/ Déserrer la BTR

.....2/ Déserrer et enlever l'axe de roue



Voilà la roue est déposé , le capteur de vitesse est libéré.Le positionné au niveau du guidon ou il y a de la place pour ne pas géner par la suite. Attention de ne pas perdre l'entretoise se trouvant du coté opposé de la roue pour le centrage .




Dépose du systme de frein. Retirer les deux boulons de fixation.



Dépose du garde boue. Retirer les deux boulons de chaque coté .